Club d'Investisseurs pour une Gestion Alternative et Locale de l'Epargne Solidaire. Languedoc-Roussillon

18/12/2015

La Cigales Canal Solidaire

LES CLUBS CIGALES

Qu’est-ce qu’une CIGALES ?

Le mot « CIGALES » vient des initiales de club d’Investisseurs pour une Gestion Alternative et Locale de l’Epargne Solidaire.
Un club CIGALES a donc comme but premier d’agir sur la développement économique local;


Le but des club CIGALES

L’activité des clubs CIGALES s’inscrit dans la perspective d’une économie solidaire en favorisant, par une association de collecte d’épargne de proximité, la création d’entreprises générant des emplois, la lutte contre l’exclusion, la protection de l’environnement et le développement culturel.

Un club CIGALES est formé d’un groupe de 5 à 20 personnes physiques surnommées « les cigaliers ». Elles ont donc pour motivation : 
  • de mettre une partie de leur épargne en commun;
  • de se réunir régulièrement pour gérer cette épargne;
  • d’investir dans des entreprises ou des associations, qui sont en création, en développement ou en reprise. Les critères de choix de ces projets sont explicitement intégrés dans la charte des cigales.
  • d’accompagner ces entreprises ou ces associations.

Au delà de la participation financière, un club CIGALES attache une importance particulière à l’accompagnement du chef d’entreprise. Toutes les ressources des cigaliers sont mises au service de la réussite de son projet.



Le statut des clubs CIGALES

Les clubs CIGALES sont des structures constituées en « indivision volontaire à durée déterminée ».
La durée de vie est de cinq ans, renouvelable une fois.
Le club se gère comme une société dotée d’une « personnalité morale ».
Les clubs CIGALES sont des structures de « capital-risque ».

C’est aussi un lieu de convivialité, de rencontres et de formation à l’économie; L’argent n’est qu’un moyen pour irriguer le tissu local, participer à la création d’emplois et faire du citoyen un acteur de son environnement économique;


La Cigales Canal Solidaire

Crée en 2012, c’est pour l’instant la seule Cigales en Languedoc Roussillon, avec 9 Cigaliers. 
En France, en 2014, les Cigales sont au nombre de 251 clubs actifs, avec 3133 membres et représentant 2,24 M€ d’investissement. 200 emplois ont été crées dans 120 entreprises.

La Cigales Canal Solidaire soutient l’entreprise « l’Equipage » mettant en valeur le transport et le patrimoine fluvial, essentiellement sur la canal du midi.

Elle est présente sur différents évènements, en assurant son soutien financier et humain. Elle sera présente lors du voyage Bordeaux-Paris sur certaines étapes, notamment Bordeaux, Narbonne, Toulouse et Paris.

Un de ses membre est membre du conseil d’administration de la fédération des cigales.


Pour en savoir plus :
Cigales Canal Solidaire : http://club-canal-solidaire.blogspot.fr
Fédération des Cigales : http://cigales.asso.fr

Emmanuel Pistre, gérant de la Cigales Canal Solidaire








03/08/2015

Passera, passera pas? Il fallait tenter l’expérience

Passera, passera pas? Il fallait tenter l’expérience


Le canal des deux Mers n’avait plus vu de transport de marchandises depuis 1989 pour le canal du Midi, et 2001 pour le canal de Garonne, mis à part le trafic généré par le transport des pièces de l’Airbus entre Bordeaux et Langon sur la Garonne, et un voyage annuel effectué vers Paris sous forme associative.
C’est pourquoi, après plusieurs sollicitations pour le transport d’un colis lourd (transport exceptionnel), et dans le doute concernant les données précises sur l’état du canal aujourd’hui, le Tourmente a réalisé un voyage test avec un chargement équivalent en poids et en volume aux colis susceptibles d’être transportés entre Bordeaux et Sète. Ce voyage a été voulu et soutenu par l’Équipage, VNF, EDF, la région Aquitaine et un opérateur de transport intéressé par ce nouveau marché.
Ce voyage a été un succès, car, malgré les quelques endroits où nous avons rencontré des difficultés du fait d’un canal envasé, nous avons pu passer avec 136 tonnes de lest et 1,50 m de tirant d’eau.
C’est peu, considérant que les bateaux, jusque dans les années 80, passaient avec un chargement de 170 voire 180 tonnes, et 1,70 m de tirant d’eau.
Mais cela ouvre des perspectives sur un réseau qui n’accueille plus qu’une activité touristique saisonnière, et encore seulement sur une petite partie de son parcours. Et la perspective de pouvoir répondre à l’attente des entreprises qui, tout au long du canal, attendent des propositions et des encouragements pour avoir recours au transport le plus écologique mais le moins mis en valeur en France.
Sans nul doute c’est un espoir de voir se créer une activité économique dans la droite ligne de la volonté des pouvoirs publics français et européens de faire du report modal.
Un voyage que je dédie à ceux qui ont fait vivre le canal sur leurs bateaux depuis sa création jusqu’à l’arrêt du transport à la fin du Xxème siècle, à tous ceux qui continuent ce métier sur le reste du réseau navigable national et international, mais aussi à tous ceux qui, à notre passage, ont applaudi et ont levé le pouce, et enfin à Robert Navarro, ex vice-président en charge des transports à la région Languedoc Roussillon, qui, lors de l’inauguration des travaux sur le canal de Rhône à Sète et devant un parterre de personnalités, a dit en me regardant dans les yeux: “il ne faut pas écouter les illuminés qui prétendent qu’on peut faire du transport sur le canal du Midi”.
Et bien oui, on peut

Vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=TdEeKStFth4